"C'est la faute de l'Europe "

C'est génial, il n'aura pas fallu une semaine avant que le nouveau gouvernement de droite en Ceska Republika n'entonne la célèbre ritournelle, l'entêtante petite musique, que dis-je l'hymne de tous les nationalistes : "si tout va mal, c'est la faute de Bruxelles".

Mirek Topolanek, bien piètre successeur de Jiri Paroubek à la tête du gouvernement tchèque s'est empressé de rencontrer l'un des deux jumeaux Kaczynski (au choix Lech ou Jaroslaw, de toute façon idéologiquement c'est aussi nauséabond dans un cas comme dans l'autre) pour convenir que si Pologne et République tchèque ne pouvaient pas bénéficier de la totale liberté de circulation au sein de la zone Schengen, c'était -comme de bien entendu- la faute de la Commission européenne.

On s'étonnera simplement que ces deux gouvernements europhobes, à l'instar du gouvernement britannique, n'aient pas encore eu le cran d'organiser un referendum sur le traité constituant. Auraient-ils peur d'être désavoués par leur population, plus enthousiaste ?