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Journal d'un Chou
21 février 2007

Analyste politique ?

La chronique matutinale d'Hélène Jouan sur France Inter est parfois aussi surprenante que celle de sa consoeur Françoise Degois sur la même radio. Ce matin, elle livre son analyse sur la montée dans les sondages de Bayrou avec notamment cet argument :
"Curieusement au PS, première victime pourtant de la montée de Bayrou, on ne semble pas trop s'inquiéter, tout simplement parce qu'on ne croit pas à la fixation des électeurs sur le candidat du centre. Pour l'instant, dit-on, si les Français jouent dans les sondages, ça ne durera pas. En attendant, la petite musique que François Bayrou a fait résonner aux oreilles des Strauss-khaniens, sur le thème "que de belles choses ferions nous ensemble", titille les susceptibilités. D'autant que ce n'est pas le grand amour entre DSK et Royal."

C'est vraiment bien mal connaître le PS -ce qui est regrettable lorsqu'on exerce le métier de journaliste politique- que de dire cela. En effet, ceux qui militent le savent, eux, qu'à Socialisme & Démocratie, qu'A Gauche en Europe, que chez RéSo bref, chez tout ce que la Gauche comptent de "strauss-kahniens" on mouille la chemise pour la candidate du PS. Et, on la mouille durement, sans rechigner, ni mégôter son soutien.

Il était d'ailleurs plutôt comique d'entendre les chroniqueurs de France Inter, ce matin, chercher absolument à créer une synthèse UDF-PS-Vert en faisant appel à Daniel Cohn-Bendit depuis Frankfurt-am-Main, alors qu'Hervé Morin (pour l'UDF) et Jean-Christophe Cambadélis (pour le PS (et qui est un proche de DSK)) indiquaient, de leur côté, qu'il n'en était absolument pas question. Mais, totalement absorbés, pour ne pas dire fascinés, par leur construction intellectuel d'une recomposition politique qui pourtant n'est pas à l'oeuvre, les interviewers n'avaient de cesse de reposer encore et encore les mêmes questions.

Où, quand la surdité se loge à des endroits ou chez des individus où on ne l'attend pas.

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Commentaires
J
Le désir prends le pas sur le réel durant le temps de la campagne, les lignes bougnent, les électeurs s'interrogent, et les journalistes envisagent.<br /> <br /> Tout dépend du vainqueur à l'arrivée.<br /> <br /> La vie politique n'est pas un long fleuve tranquille.
J
Tu as raison sur les abus des médias. D'ailleurs, j'ai trouvé un document sur cette question à l'adresse (http://elevonsledebat.blogspot.com/2007/02/les-dmocraties-face-la-dictature-du.html)
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