Il y a les caméras et il y a le fond
A ma droite, une belle femme, qui a fait de la victimisation un nouveau mode de combat politique. Cela prend la forme particulièrement exaspérant du genre : "je suis une femme et je fais de la politique" en soulignant bien lourdement qu'elle est une femme. Au cas où, le téléspectateur ne l'aurait pas remarqué. Ca c'est "moderne" comme on dit dans le petit monde de la Comm'. On se bornera simplement de constater que des femmes en politique, il y en a plein et depuis pas mal de temps maintenant. Et ce, sur l'ensemble de la palette politique de Marie-France Garaud à Arlette Laguiller en passant par Simone Veil, Suzanne Buisson, Louise Weiss, Martine Aubry ou Dominique Voynet.
Et puis, à ma gauche, il y a un homme, qui depuis plusieurs années maintenant apporte aux socialistes et à la gauche dans son ensemble des idées, une pratique de l'écoute et du rassemblement. Cette attitude a comme défaut majeur, à l'heure des plans médias vite faits-bien faits, de ne pas être clinquante, de susciter la réflexion là où on l'on nous explique à longueur de sondages et de chroniques à l'eau de rose que c'est l'instantané, le spontané qui compte.
Cette attitude a pour avantage de rassembler et de durer. Une occasion de plus de venir écouter et débattre le mercredi 28 juin, Dominique Strauss-Kahn qui réunira au Gymnase Japy à 19h, les différents comités de soutien d'Ile-de-France (M° Charonne ou Voltaire).