Retrait d'Irak

"Après des élections qui ont permis une large participation et maintenant que le gouvernement irakien est formé et au complet, nos troupes ainsi que celles des pays européens vont pouvoir quitter l'Irak." telle est la phrase que n'a pas prononcé George W. Bush à l'occasion de sa visite éclair et surprise hier à Bagdad.
Est-ce étonnant ? Malheureusement non, pourtant il s'agissait d'un engagement pris par le Président des Etats-Unis lors de la campagne électorale.
Ce faisant, il s'expose à ce que les gouvernements européens qui avaient décidé de dépêcher des troupes que ce soit pour la campagne d'invasion et/ou pour les missions d'occupation (pardon en langue de coton on devrait dire "libération" et "sécurisation"), mettent en oeuvre cet engagement. Il serait temps que les troupes notamment britanniques, néerlandaises et polonaises prennent exemple sur les Espagnols, les Tchèques et les Portugais. Les Italiens s'apprêtent à le faire d'ici à la fin de l'année grâce à la victoire de la Gauche aux dernières élections législatives.

Lorsque l'on connaît le coût financier gigantesque que représente la présence de troupes dans des missions de combat sur un théâtre extérieur, la passivité des chantres du "moins d'impôt" est déconcertante. Chaque jour, les gouvernements britannique, polonais ou néerlandais dépensent des millions d'euros. Les mêmes millions dont ils affirment hautement ne pas vouloir verser dans le budget de l'Union.

Chercher l'erreur !

Comments

[Frédéric]

Lourde responsabilité des polonais maintenant. Je viens de recevoir "dockor astrophysiq", reste à le lire.

Et merci de militer pour une pays juste.

A bientôt. Frédéric