Berlusconi pète les plombs

Silvio Berlusconi imprime à la campagne législative en Italie une tournure ridicule. Fébrile depuis le début, il a réussi le tour de force de s'aliéner la sympathie de ses propres troupes patronales en prenant à partie puis en insultant carrément l'un des chefs d'entreprise présent à une réunion électorale.

Convaincu que l'Italie lui appartient, il ne supporte plus (mais l'a-t-il seulement suppporté un jour ?) la contradiction. Faisant son de Villepin, il se braque et menace de quitter les plateaux télés quand les questions n'ont pas l'heur de lui plaire.
Son duel télévisé sur la RAI la semaine dernière, face à Romano Prodi -leader du Centre-Gauche pourtant très modéré-, s'est soldé par un échec complet.

Ces éléments sont très encourageants pour tous ceux qui aspirent à un changement en Italie le 9 avril prochain.

Attention !
Le mode de scrutin a été modifié. Les Italiens vivants hors d'Italie éliront pour la première fois des représentants sur la base d'un scrutin proportionnel avec panachage. Le vote par correspondance doit se faire impérativement, pour ces électeurs, avant la fin du mois de mars pour être comptabilisé.