OOHH OUUUUUIIIIIII !
Tous les responsables européens de la gauche politique et sociale étaient rassemblés au Cirque d'Hiver le 18 mai pour dire Oui au traité Constitutionnel. Socialistes, sociaux-démocrates, Verts, syndicats de travailleurs disent Oui à la Constitution.
John MONKS, Secrétaire Général de la confédération
européenne des syndicats
« Depuis des mois, l'immense majorité des syndicats européens
soutient cette Constitution, qui n'a rien à voir avec le néo-libéralisme,
et avec la directive Bolkestein. Le capitalisme n'a pas besoin d'une
Constitution. Nous Oui !. Nous ne voulons pas d'une Europe qui se
résume au libre-échange. Ne remettons pas en cause les rêves de Monnet et
de Delors. »
Safia OTOKORE, Secrétaire nationale du parti
socialiste
« Je terminerai en faisant un voeu pour un continent qui m'est
cher, l'Afrique, et qui nous regardera aussi le 29 mai, je lui souhaite
lui aussi un jour de trouver ses Monnet, Schuman, Mitterrand, ... pour
qu'enfin ce continent connaisse la paix.
Je pense qu'une Europe forte peut y contribuer, c'est en tout cas ma
conviction. »
Josep BORRELL, Président du Parlement européen,
Espagne
« Ne donnez pas un coup de pied au Gouvernement sur les fesses
de l'Europe, et de tous les autres Européens »
« Plusieurs refus ne font pas un projet. »
« N'ayez pas peur du plombier polonais comme autrefois, vous
aviez peur du maçon portugais. »
« La constitution est un cadre. C'est à nous de peindre dans ce
cadre avec nos couleurs ».
Martin SCHULZ, Président du Groupe socialiste au
Parlement européen, Allemagne
« L'axe franco allemand est un élément essentiel. Nous avons
ratifié la Constitution à 95% au Bundestag. Est-il possible d'avoir un
Oui allemand et un Non français ? Nous avons besoin de la
France. »
Piero FASSINO, Secrétaire des Démocrates de gauche,
Italie
« La droite n'a pas besoin de la Constitution. Les citoyens les
plus faibles, si »
« L'Europe est l'espoir de tous les progressistes dans le
monde ».
Elisabeth GUIGOU, Députée
« Je vous appelle à un OUI de fierté pour tout ce qui a été
accompli, un OUI d'espoir dans la gauche européenne, un OUI
d'enthousiasme pour ce qui nous reste à faire ».
Jean ASSELBORN, Ministre des affaires étrangères,
Luxembourg
« L'Europe n'a ni le droit ni le loisir de perdre de longues
années. Le plan B n'est qu'un leurre. »
Elio DI RUPO, Président du Parti Socialiste,
Belgique
« Je m'adresse à ces gens de gauche qui hésitent. Je comprends
leur désarroi. Là où il y a un mensonge c'est de faire croire que la
constitution aurait un rapport avec la dérive libérale. La constitution
c'est une boite à outil et tout dépendra des maçons. C'est en gagnant
les élections futures que nous ferons l'Europe que nous
voulons ».
Joshka FISCHER, Ministre des Affaires étrangères,
Vert, Allemagne
« Nous avons besoin de cette constitution car le monde ne va pas
nous attendre. »
« Si c'est le Non, l'Europe ne va pas couler, mais elle sera
infiniment plus faible ».
« La France est le pays fondateur de l'Europe. C'est le cœur
de cette Europe. L'Europe a besoin de la France c'est pourquoi nous
avons besoin de votre Oui clair et net. »
Jiri PAROUBEK, Premier Ministre Tchèque
« Ayant vécu sous un régime totalitaire, la République tchèque
connaît le prix de la liberté : c'est l'Europe. Pour la première
fois, nous partageons une part de notre souveraineté. »
Mario SOARES, Ancien président de la République,
Portugal
« Je suis venu vous voir comme un Portugais qui aime la France,
pays qui m'a accueilli pendant mon exil. Le Portugal sait ce qu'il doit
à l'Europe. L'Europe doit continuer en devenant un poids politique dans
le monde. Pour poursuivre notre aventure commune, parce que l'Europe a
besoin de la France, il faut dire Oui ».
Carmen ROMERO, Membre du PSOE, Espagne
« La Constitution est un consensus. Certes, nous n'avons pas
été capables d'avoir des gouvernements de gauche partout en Europe pour
négocier une constitution idéale. En défendant le tout, on prend le risque
d'arriver au rien. Le Non c'est le danger du rien ».
Ruairi QUINN, Ancien leader du Parti Travailliste,
Irlande
« L'Irlande a gagné son indépendance en 1921 mais n'a trouvé
sa libération qu'avec l'Europe. Qui est la mère de l'Europe et donc de
cette libération ? C'est la France. Il est inimaginable que le 29
mai, notre mère, la France, puisse dire Non à ses
enfants. »
George PAPANDREOU, Président du PASOK, Grèce
« Je dis oui parce que pour nous la constitution est un début et
non une fin. Un point de départ pour l'Europe que nous voulons. Venant des
Balkans je sais que cette constitution va stabiliser notre région. Mon père
et mon grand-père étaient persécutés pour leurs idées. Avec cette
constitution, nous réinventons notre démocratie. Mon Oui est un Oui de
combat. »
Paavo LIPPONEN, Ancien premier Ministre, leader des
sociaux-démocrates, Finlande
« Si la France disait Non, elle renoncerait à sa position de
leader en Europe. Ce traité offre à la France une possibilité accrue
d'exercer son leadership. Il m'est impossible d'imaginer l'Europe
sans la France au Coeur »
Tadeusz IWINSKI, direction nationale du SLD,
Pologne
« Dans ce traité, il y a un mot qui compte énormément :
Solidarnosc. Solidarité, c'est le mot clé pour nous.
Istvan HILLLER, Président des sociaux-démocrates,
Hongrie
« La fierté, c'est la culture, l'histoire et l'avenir.
L'Europe est notre fierté commune. Ceux qui disent non attaquent notre
fierté commune ».
Poul Nyrup RASMUSSEN, Président du Parti Socialiste
européen. Danemark
« Quand j'étais jeune, j'ai vu mon père perdre son job et
c'est pour ça que je me suis engagé en politique. Il faut donner des
cadres pour que l'économie soit le serviteur de l'homme, pas son patron.
Cette Constitution nous donne le cadre. »
« Les socialistes européens disent Oui au traité
Constitutionnel, pas à Chirac. Chirac vous énerve. Moi
aussi. »
« Quand j'étais Premier ministre du Danemark, François
Mitterrand m'a dit : « Jeune homme, maintenant l'Europe
c'est vous. Je vous le dit à tous : Maintenant l'Europe, c'est
vous. »