12 janvier 2005
Pas s'faire marcher sur les pieds
La
compréhension de François Hollande à l'égard de l'attitude des
manipulateurs de l'opinion que sont les tenants de Jean-Luc Mélenchon
est inintelligible pour les adhérents et pour les sympathisants du PS.
Certes, en tant que Premier des socialistes, il doit oeuvrer au
rassemblement de tous dans la perspective des combats électoraux de
2007 et 2008 mais en l'occurence, le sénateur de l'Essonne -en
annonçant qu'il va faire campagne pour un "non" socialiste- ne fait ni
plus ni moins que s'assoir sur les résultats de la consultation
interne, sur le vote des adhérents du 1er décembre, bref sur la
démocratie. Et, pour ne fâcher personne, on lui dirait "amen" ?
Et bien non, la démocratie ce n'est pas ça et si Mélenchon n'est pas d'accord avec l'orientation très majoritaire en faveur de la ratification, il doit en tirer les conséquences. Mais, s'il n'a pas le sens de la responsabilité politique qu'a eu Chevènement en son temps et entend mener une campagne contre celle du parti, il devrait savoir ce qu'il en coûte : on devra lui indiquer la porte de sortie.
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