25 novembre 2004
Démocratie bafouée
Selon
Radio-Praha : "Le second tour des présidentielles en Ukraine a commencé
à faire la Une des médias tchèques bien avant l'annonce des résultats.
Cela n'est pas étonnant, car l'Ukraine, un pays représenté à l'ONU,
même au temps de l'Union soviétique, est considérée comme un candidat
potentiel à l'Union européenne. Après que la Commission
électorale ait annoncé, officiellement, la victoire du Premier
ministre, Viktor Yanoukovitch -victoire contestée par l'opposition
conduite par son candidat Viktor Youchtchenko-, les autorités tchèques,
comme celles d'autres pays de l'Union européenne ont réagi. Le
premier adjoint du ministre des Affaires étrangères, Jan Winkler, a
demandé à l'ambassadeur d'Ukraine à Prague, d'exprimer à Kiev, les
préoccupations de la Tchéquie en raison de la situation en Ukraine.
En effet, selon les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), où la Tchéquie est aussi représentée, le second tour des présidentielles en Ukraine ne répondrait pas aux standards ni de l'OSCE, ni du Conseil de l'Europe ni de toutes autres normes reconnues par la communauté internationale. D'après Jan Winkler, les soucis engendrés par le déroulement de la situatiion en Ukraine sont liés à l'importance de ce pays pour l'Union européenne. La Tchéquie est persuadée que l'Ukraine ne laissera pas passer la chance d'intégrer, plus étroitement, le développement européen. Les observateurs de l'OSCE sont encore sur place. A Kiev, selon le représentant de la Tchéquie, Martin Dvorak, il ne semble pas que le gouvernement veuille employer la force contre les manifestants demandant la révision des résultats du second tour des présidentielles:
En effet, selon les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), où la Tchéquie est aussi représentée, le second tour des présidentielles en Ukraine ne répondrait pas aux standards ni de l'OSCE, ni du Conseil de l'Europe ni de toutes autres normes reconnues par la communauté internationale. D'après Jan Winkler, les soucis engendrés par le déroulement de la situatiion en Ukraine sont liés à l'importance de ce pays pour l'Union européenne. La Tchéquie est persuadée que l'Ukraine ne laissera pas passer la chance d'intégrer, plus étroitement, le développement européen. Les observateurs de l'OSCE sont encore sur place. A Kiev, selon le représentant de la Tchéquie, Martin Dvorak, il ne semble pas que le gouvernement veuille employer la force contre les manifestants demandant la révision des résultats du second tour des présidentielles:
« Ici, en ville, on ne voit pas
tellement les forces de l'ordre. En fait, elles n'interviennent pas
dans le développement de la situation. On ne peut pas dire jusqu'à
quand cela va durer ou combien il y a de personnes ici, car sur la
place il peut y en avoir dans les 100 000 au maximum, mais les rues
voisines sont pleines aussi. Les manifestants sont aussi très mobiles,
il fait froid, ils vont se réchauffer. Je pense qu'il y a dans les 100
000 manifestants en permanance, sur la place ».
L'ancien Président tchèque, Vaclav Havel, en voyage en Asie du sud-est,
a envoyé un message de soutien aux citoyens ukrainiens manifestant dans
la capitale, Kiev : « Permettez-moi de vous saluer, en ces journées
pleines de tension, quand il s'agit du destin de votre pays pour de
longues années, des dizaines d'années. Vous avez son avenir entre vos
mains. Toutes les organisations internationales affirment que vous avez
raison. Je vous souhaite de conserver la force, la volonté, le courage,
mais aussi de prendre de sages décisions ».
Devant le
bâtiment de l'ambassade d'Ukraine à Prague, les organisations
ukrainiennes en Tchéquie, ont manifesté contre la falsification du
résultat du second tour des présidentielles, ce mercredi.Il en était de même à Paris.
Pour plus d'information (en ukrainien) : www.pora.org.ua
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