21 octobre 2004
Violences policières contre les étudiants
Selon
Euronews : L'université de Coimbra, plus vieille du Portugal, des
affrontements d'une rare violence ont éclaté entre les étudiants et la
police. Cette dernière a utilisé les gaz lacrymogènes pour empêcher les
jeunes de pénétrer dans le bâtiment. La manifestation avait pour motif
de protester contre l'explosion du montant des droits d'inscriptions.
Un montant, laissé à la discrétion de chaque université, et non plus du
gouvernement, comme avant. Résultat, les prix des inscriptions ont connu une hausse vertigineuse. Ainsi, à Coïmbra, il faut verser plus de 850 euros, alors que le salaire minimum est de 463 euros au Portugal.
Miguel Duarte, président de l'association des étudiants, affirme qu'"il n'y a jamais eu autant de violence depuis que le Portugal est démocratique".
Le ministre de l'Intérieur a cyniquement minimisé la situation : "Vous me parlez d'affrontements. Je sais qu'il y a eu une bousculade, vous me parlez de gaz lacrymogènes, je ne suis pas au courant".
Au moins trois étudiants ont été blessés, et un autre interpellé, alors que les violences continuent. Des assemblées générales se tiennent non seulement à Coimbra mais aussi à Evora. Une manifestation nationale est prévue à Lisbonne pour le 4 novembre.
[Lire l'article du Diaro de Noticias] (en portugais)
Miguel Duarte, président de l'association des étudiants, affirme qu'"il n'y a jamais eu autant de violence depuis que le Portugal est démocratique".
Le ministre de l'Intérieur a cyniquement minimisé la situation : "Vous me parlez d'affrontements. Je sais qu'il y a eu une bousculade, vous me parlez de gaz lacrymogènes, je ne suis pas au courant".
Au moins trois étudiants ont été blessés, et un autre interpellé, alors que les violences continuent. Des assemblées générales se tiennent non seulement à Coimbra mais aussi à Evora. Une manifestation nationale est prévue à Lisbonne pour le 4 novembre.
[Lire l'article du Diaro de Noticias] (en portugais)
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