Résultats berlinois
Berliner Ergebnisse., Auszählungsstand 19,7 Prozent 19.20 Uhr
Die
SPD ist in Berlin nach dem bisherigen Stand der Hochrechnungen der
klare Gewinner der Wahlen. Sie ist als einzige Partei in beiden
Stadthälften annähernd gleich stark und erweist sich damit wieder als
die einzige "Berlin-Partei". Sie liegt zudem in beiden Stadthälften
deutlich vor der jeweils zweitstärksten Partei.
Berlin | Berlin Ost | Berlin West | |
SPD | 34,3 | 34,4 | 34,2 |
CDU/CSU | 21,2 | 12,8 | 27,1 |
Grüne | 13,7 | 11,3 | 15,4 |
FDP | 8,5 | 5,4 | 10,7 |
Linkspartei.PDS | 16,7 | 30,3 | 7,2 |
Sonstige |
5,6 | 5,8 | 5,5 |
On le voit, la CDU est très largement devancée dans la capitale allemande par les formations de gauche. A Berlin, pas de place pour les Libéraux. Et les Démocrates-Chrétiens ne doivent leur 2e place -loin derrière le SPD- que grâce aux voix des Berlinois de l'Ouest.
Pour ce qui est du niveau national, la République fédérale
d'Allemagne s'est offerte dimanche 18 septembre une équation
impossible. Une chose est sûre : la droite démocrate-chrétienne (CDU) a essuyé une très lourde
défaite. Non seulement elle a perdu des voix par rapport aux
élections législatives de 2002 mais elle est également incapable
d'atteindre la majorité seule ou en coalition avec les Libéraux du FDP.
Et, la perspective d'une coalition minoritaire est irréaliste.
Qui aurait parié un cent, la semaine dernière, qu'il y aurait moins de deux points d'écart entre le SPD et la CDU ? A cet égard, la capacité de Schröder à remonter la pente est franchement spectaculaire. Une semaine de campagne supplémentaire et le SPD repassait devant.
Les deux grands vainqueurs du scrutin sont paradoxalement d'une part à l'opposé sur
l'échiquier politique l'un de l'autre : FDP d'un côté et
néo-communistes du Linkspartei de l'autre, mais ils sont aussi ceux qui devraient être absents du prochain gouvernement si, à Berlin, c'est la perspective d'une "Grosse Koalition" qui se
confirmait.
Autre certitude : le
couple franco-allemand va entrer dans une période hivernale prolongée. Comment, en effet, trouver une position commune entre Merkel qui est opposée à la candidature turque et Schröder qui est pour sans ouvrir une crise ? Idem sur la politique étrangère européenne, la CDU s'étant exprimée pour un rapprochement avec les Etats-Unis et le SPD pour le renforcement du couple franco-allemand. La quadrature du cercle !